J’attends de ceux qui veulent guider Mon Peuple
qu’ils renvoient chacun à Mon Enseignement,
car quand Mon Souffle cesse comme le vent tombe
laissant choir dans la mer la graine qu’il transportait,
le désert reste désert
et ce qui y restait de vie meurt.
J’attends de ceux qui veulent guider Mon Peuple
qu’ils Le conduisent sur Les Hauteurs où l’homme,
devenu conscient de son plein Droit de vivre selon Ma Parole
pour en recevoir Les Bénédictions
ne vend pas la nourriture, l’abri, ce qui est nécessaire à la vie humaine
afin que chacun puisse suffisamment se consacrer à son salut
et à celui de ses semblables.
J’attends de ceux qui veulent guider Mon Peuple
qu’ils changent d’abord leur vie,
qu’ils déposent sceptre et couronne
pour devenir jusqu’à Mes Hauteurs comme la force du mulet qui porte
le fardeau, le bagage de ceux qui choisissent de faire l’ascension
avec eux.
Les princes du culte, qui ont détourné vers eux et leurs prêtres
Mes assemblées, en ont fait des troupeaux haletants,
aspirant l’air pour tromper leur faim.
Devrais-Je étendre Ma Main vers le levant
pour appeler les hommes rudes des steppes,
qu’ils grondent à l’horizon sur leurs chevaux marqués, pour abattre
comme Ma Trombe au temps de Noé
ceux qui ont égaré Mon Peuple,
qui ont bâti sur ses gémissements leur opulence
en invoquant Mon Nom,
pour fermer les bouches qui crient des mensonges, des blasphèmes
et des insanités,
pour trancher les mains qui ont volé l’héritage de Mon Peuple ?
Homme, tu suivras Mon Enseignement
donné de Voix Humaine à Mes Témoins,
mais aussi Celui donné de Voix Céleste
à Moïse, à tous les prophètes,
car ce que Je te livre maintenant n'obscurcit pas, mais éclaircit tout
Mon Enseignement, d'Adam à ce jour.
Tu ne prendras pas pour Ma Parole
la parole d’homme,
celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d’autres,
et celle de leur descendance, qui leur a forgé des couronnes et qui s’en
est coiffée.
Quelle créature,
dont les os gisent dans la fosse
dans l’espérance de Ma Miséricorde,
pourrait être priée ?
Sauf Marie, grosse du fils, élevée comme Elie jusqu’à Mon Séjour,
la pécheresse qui Me défia aussi,
mais qui s’imposa les souffrances
de gratter de sa chair les souillures,
d’arracher de son cœur les doutes
pour renaître pure,
elle qui était plus faible que tout autre.
Sauf elle, qui s’est rangée parmi les esprits debout devant Mon Trône,
parmi les luminaires d’or,
aucune créature ne sera priée.
Ceux qui s’adresseront à elle le feront avec sens,
sachant qu'elle ne répand pas La Vie
mais le conseil, la consolation et la force.
Le serpent des champs Me glorifierait-il de l’avoir fait libre, de lui
avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en abondance,
de l’avoir fait l’égal des serpents de son espèce,
et des hommes Me maudirait-ils encore de les avoir laissé déshériter par
les riches, leurs frères,
de les avoir laissé tromper par les prêtres ?
Qu’ils méditent vite Ma Parole,
ceux qui fixent le prix de la terre,
le prix du fer et du feu, le prix de la prière,
le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent,
qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits !
Qu’ils méditent vite Ma Parole,
ceux qui clochardisent Mon Peuple,
ceux qui rendent des jugements comme les rêves cachent la nuit !
Qu’ils prennent garde avant qu’il ne soit trop tard !